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24 février

FAQ pour futurs voyageurs

Lorsque nous rencontrons des personnes souhaitant faire un long ou lointain voyage (notamment en Asie) et dans les emails que nous recevons sur Voir Le Monde, nous avons souvent les mêmes questions qui reviennent… d’où l’idée de faire ce billet dans lequel nous répondrons de manière concise à certaines des questions qui reviennent le plus souvent. Il ne s’agit pas ici de donner une information complète mais plutôt notre ressenti après coup sur nos choix sur des questions pratiques : quels vaccins sont indispensables, quid du choix des billets d’avion, comment gérer les visas pendant un long séjour…

Quels sont les vaccins indispensables à faire ?

Bien sûr, il est nécessaire d’aller se renseigner auprès d’un médecin qui sera le plus à même de vous renseigner. Nous étions allés au service médecine de voyage de l’Institut Pasteur où vous avez la possibilité de faire une consultation de conseils avant le départ. Mais aujourd’hui, après coup, nous ne sommes pas sûrs que tous les vaccins étaient nécessaires compte tenu du coût, du risque et des effets secondaires. A l’époque, nous avions fait le choix de nous vacciner quasiment contre tout (sauf la fièvre jaune n’allant pas en Afrique) et voici notre avis :
– Encéphalite japonaise : pour ne prendre aucun risque, nous avions préféré faire ce vaccin pour l’Asie (Inde, Asie du Sud-Est). Cependant, ce n’est pas une maladie qui touche beaucoup les zones touristiques et le vaccin est utile uniquement si vous comptez séjourner de longues périodes (3-4 semaines) dans des endroits reculés en période de mousson.
– Hépatite A : un des vaccins importants à faire avant tout voyage dans des pays en voie de développement car l’hépatite A peut s’attraper assez « facilement » par ingestion d’aliment souillé.
– Fièvre typhoïde : étant proposé en combinaison avec l’hépatite A, nous l’avons fait.
– Rage : pas forcément le vaccin le plus utile car il ne vous vaccine pas contre la maladie, il vous permet d’avoir un peu plus de temps pour recevoir une injection au cas où vous vous feriez mordre ou lécher par un animal contaminé. C’est un vaccin recommandé si vous comptez quitter les zones habitées et allez être au contact d’animaux. En cas d’infection, il vous faudra sans vaccination antirabique une injection dans les 24h.
Ensuite, bien sûr, il faut vérifier la mise à jour de vos vaccins « classiques » tels que le tétanos, poliomyélite…

Qu’avons-nous fait concernant l’anti-palu ?

Dans tout notre périple, nous avions prévu de prendre l’anti-palu essentiellement pour l’Inde et la Birmanie. Y étant en marge de la saison des pluies, nous avons préféré ne pas prendre de risque. La période durant laquelle nous étions censés prendre l’anti-palu s’étendait sur près de 5 mois. En gros, il y avait 3 possibilités pour ces pays :
– Savarine : mais nous devions rester trop longtemps sur place, la prise de la savarine sur une longue période n’étant pas recommandée. De plus, les effets indésirables connus sont assez désagréables.
– Malarone : le top du top comme anti-palu car il n’y a quasiment aucun effet secondaire, mais son prix (bien sûr non remboursé par la Sécurité Sociale) était rédhibitoire.
– Doxiciline : la seule solution qu’il restait si on voulait s’en sortir sans se ruiner. En revanche, les effets secondaires étaient assez contraignants : photosensibilité (il fallait donc éviter de se mettre trop au soleil et mettre systématiquement une crème solaire avec un indice de protection élevé) et risque de problème au niveau des voies digestives (ne pas s’allonger dans l’heure qui suit la prise du médicament, sachant qu’il est conseillé de le prendre le soir !).
Concernant les autres zones d’Asie, la prise de l’anti-palu n’est pas nécessaire dans beaucoup d’endroits (à bien sûr valider auprès d’un médecin avant le départ car cela peut évoluer) : la Thaïlande est quasi exempte de paludisme, la Malaisie (sauf si vous allez dans la jungle), le Vietnam (toute la côte et le delta du Mékong sont des zones sûres), en Indonésie, vous serez épargné à Bali.
Pour le Laos et le Cambodge, où nous ne sommes pas allés, le paludisme sévit. D’ailleurs, au Laos, il est particulièrement coriace d’après les spécialistes et seules la Malarone et la Doxiciline sont efficaces en prévention.
Même si le paludisme n’est pas présent partout, il est tout de même nécessaire de bien se protéger contre les piqûres de moustique car la dengue sévit régulièrement dans les zones tropicales et il n’existe aucun vaccin pour s’en protéger.

Est-ce que ça vaut le coup de prendre un billet tour du monde ?

Oui si vous partez pour une période de moins d’un an. Mais pour certains tronçons (notamment au niveau régional en Asie), vous pouvez prendre des vols secs qui peuvent s’avérer vraiment intéressants, la concurrence étant rude sur la zone. Nous avions pris par exemple un billet tour du monde avec stop à Singapour qui est devenu notre « hub ». Etant une plateforme importante de transit en Asie du Sud-Est, nous avons pris des vols secs à partir de cette destination pour aller au Vietnam, en Malaisie et en Birmanie. Pour trouver des vols pas chers, vous pouvez utiliser des sites de comparateurs de prix qui vous dénichera les meilleurs tarifs entre les compagnies low cost telles que Air Asia, Tiger Airways ou Jet Stars qui ont très bonne réputation, et les compagnies nationales de la région. Nous avons ainsi pu très facilement nous balader en Asie du Sud-Est sans devoir tout prévoir à l’avance au moment de la réservation du billet tour du monde et ainsi gagner en souplesse dans notre organisation.
Certains qui partent pour un long séjour font aussi le choix de prendre uniquement le premier vol et de laisser le hasard, les rencontres, l’inspiration… décider du reste. Cette option offre bien-entendu le maximum de liberté… mais peut avoir un coût bien plus élevé si ce poste du budget n’est pas maîtrisé. Il est alors bien pratique de pouvoir rester en veille sur l’évolution des tarifs d’un trajet. Certains comparateurs de prix tel que Skyscanner donne la possibilité de créer des alertes gratuitement et d’être averti des fluctuations de prix pour réserver au meilleur moment. Je recommanderais notamment la recherche d’un vol sur “tout le mois” ou “toute l’année” qui permet de trouver des billets au meilleur prix. Enfin une autre astuce, pour les plus aventuriers ou si vous êtes en manque d’inspiration, le site vous propose aux dates de votre choix les destinations les moins chères. Il suffit d’indiquer “Partout” dans le champs destination. Une astuce bien pratique et une occasion de découvrir des pays auxquels on aurait pas forcément pensé !

A quel moment faire ses visas ?

Il n’est pas nécessaire de faire tous les visas avant de partir, surtout si on ne connait pas la date exacte d’arrivée ou si celle-ci est supérieure à 6 mois (problème par rapport à la validité du visa). Les visas que nous devions faire concernaient essentiellement les pays d’Asie et la Russie que nous classons en 3 catégories :

  • Les pays « difficiles » pour lesquels il est préférable de faire le visa en France avant de partir. Pour notre tour du monde, cela concernait essentiellement la Russie.
  • Pour la plupart des pays, il s’agit d’une simple “formalité”. Vous pouvez faire votre visa juste avant d’arriver (dans un Consulat de Bangkok, Kuala Lumpur, Hong Kong ou Singapour) :

• Vietnam (possibilité de faire un visa à l’arrivée mais procédure un peu compliqué où il faut passer par une agence spécialisée avant d’arriver dans le pays)
• Chine
• Birmanie
• Inde (via leur sous-traitant VFS Global)

  • Les pays pour lesquels vous pouvez prendre le visa à l’arrivée :

• Indonésie (pour certains ports d’entrée tel que Bali)
• Laos
• Cambodge

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